Rencontre avec le groupe : Last Hour Band

Avant qu’ils jouent au « Festolérance » j’ai pu rencontrer les membres du groupe de musique Last Hour Band ! Pour cause de problèmes de voiture deux d’entre eux sont malheureusement arrivés plus tard, Mathéo et Rosie… Tom le guitariste a donc parlé au nom du groupe…

 
Pourriez-vous vous présenter un petit peu, votre parcours ?
T : Alors moi c’est Tom le guitariste, j’ai fait une formation classique au conservatoire en tuba, en solfège, j’ai pris un an de cours de guitare au conservatoire et cette année je suis en Fac de musicologie.
M : Je suis Mathéo le batteur, j’ai vingt ans, à la sortie de mon bac littéraire j’ai pris… trois ans d’années sabbatique ! Où j’ai eu pas mal d’expériences pour ma vie personnelles, après niveau musique je fais de la batterie depuis que j’ai 6 ans et guitare depuis mes 8/9 ans.
R : Moi je suis toujours en terminal Littéraire !
Pourquoi, Tom, avoir choisis d’étudier dans cette branche ?
T : La musique c’est quelque chose qui me plaît, c’est ma passion, j’ai toujours été élevé là-dedans donc j’aimerai pouvoir en faire mon métier, je me dit que je peux faire une Fac de musicologie même si il n’y a pas vraiment de débouché en soi car j’aimerai passer mon master enseignement pour faire professeur des écoles autant faire quelque chose qui me plaît et du coup en musique pour approfondir mes connaissances là-dedans.
Et alors du coup comment est né votre groupe ?
T : On s’est rencontré au conservatoire, dans des ateliers de musiques actuelles. Enfaîte au conservatoire on a tous un cours d’instrument, un cours de solfège et un cours de pratique de groupe. Du coup on s’est retrouvé dans ces ateliers, de pratique du groupe. A la base il y’avait seulement une chanteuse, ensuite Mathéo l’a rejoint, après il y’a eu plus ou moins de monde qui se sont ajouté et puis au final je suis arrivé, Pierre est arrivé. Au départ la chanteuse n’était pas Rosie, elle nous a dépanné une fois parce que la chanteuse initiale nous a planté la veille d’un concert. Au fur et à mesure il y’a eu tellement de monde dans ces ateliers de pratique de groupe qu’on en a fait plusieurs et on s’est retrouvé dans le temps à jouer à quatre et à s’être scinder dans une entité de quatre personnes arrivant bien à communiquer entre eux et jouer entre eux pour créer des choses.
Comment vous avez trouvé votre style musical ?
T : On ne sait pas trop enfaîte, c’est en jouant ensembles au fur et à mesure du temps. Certains éléments se dégagent, certaines choses qu’on aime faire ou non, qu’on fait et qu’on ne fait pas. Après on a plus ou moins les mêmes influences musicales, nos goûts se ressemblent assez, on se partage des musiques,… Au fur et à mesure des compositions on arrive à trouver ce qu’on aime ensembles. C’est pour ça aussi que certaines compositions sont assez différentes, on a des compos plus hard, d’autres plus douces et pas tout le temps dans le même style, certaines vont être plus rock que classique, d’autre plus blues ou métal. On a aussi une composition qui est orientée Dubstep avec un rythme Dubstep à la batterie et on essaie de faire ça à la guitare aussi. Du coup voilà, ça varie vachement, on n’a pas de style prédéfinie, on essaie de faire ce qui nous plaît, on se définie un peu comme du rock évolutif car voilà on a des influences ska, métal, punk,…
M : Oui voilà on a pas de styles particuliers, ça varie vraiment. On tire nos influences un peu de partout : Les Red Hot, Niravana,… Après on peut changer de style à l’intérieur même des musiques, on aime passer du gros vénère et tout d’un coup tout calme, ça nous permet de reposer pour repartir encore plus fort
Et comment ça se passe aux niveaux production ? Concerts ?
T : AAh ! Et bien vendredi dernier on a été remarqué par un producteur ! Il a apparemment travaillé avec le chanteur de Gorillaz !! Sinon niveau production on se débrouille entre nous en trouvant des dates nous-même, on appelle les bars, les festivals,… On fait tourner les infos via notre page Facebook, on a un compte soundclound aussi et on vient de créer une page youtube,… Et puis on fait aussi parti d’une asso qui s’appelle « Les devants de la scènes » qui nous aide à trouver quelques dates, ça nous permet d’avoir des contacts en Dordogne et de tourner plus facilement. L’argent qu’on récupère en concert nous permet de pouvoir enregistré en studio, des démo, des maquettes, des supports comme ça.
Comment vous travaillez entre vous ? Niveau partitions etc ?
T : Alors enfaîte aucunes de nos partitions ne sont écrite quelques part, on a tout composait comme ça, on fait des buffs, un truc sonne bien, on le fait tourner, on met des paroles dessus. La seule chose mise sur papier c’est les paroles. Pour ce qui est des répétitions avant on les faisait au conservatoire mais au bout d’un moment on s’est rendus compte que ça ne servait à rien de continuer le groupe à quatre au conservatoire parce qu’on arrivait à répéter entre nous. On s’est donc dit qu’on allait arrêter de répéter au conservatoire mais plus chez nous. Du coup on se retrouve chez Mathéo car c’est lui le batteur et une batterie à transporter trop galère… Ça nous permet de nous concentrer sur d’autres projets lorsqu’on est au conservatoire. Après pour gérer les pages et la trésorerie c’est plus Mathéo et moi.
M : On apporte tous quelque chose de différent, on ne se met pas d’accord sur un style c’est au feeling, comme ça vient !
Et le nom du groupe il vient d’où ?
T : Alors en faîte « Last Hour Band » ça veut dire le groupe de la dernière heure. Ce n’est pas du tout un truc du genre métal, ambiance un peu satanique, apocalyptique… C’est seulement qu’au conservatoire quand plusieurs groupes ont commencé à se créer aux ateliers du conservatoires on était les derniers groupes à jouer, le samedi entre 11h et midi. Du coup on était communément appelé le groupe de la dernière heure et on a continué à s’appelait comme ça.
M : Puis vu que ça a plus de gueule en anglais on l’a changé !
Les textes qui s’est qui les écrits ? Et de quoi traitent-ils ?
T : Les textes c’est Rosie, après les sujets sont divers. On a un morceau qui s’appel Summer Time donc bon ça traite de l’été ! Après d’autres sont plus sombres, ça dépend des chansons et du message qu’on veut faire passer. Après on n’a pas non plus vraiment de message à faire passer, peut être une qui s’appelle Wake Up mais bon…
D’où tires-tu ton inspiration Rosie ?
J’écris surtout en fonction de ce que je pense, ça dépend de mon humeur aussi. J’ai tiré un texte d’un poème d’un auteur anglais de la première guerre mondial. J’essaie aussi de me mettre en accords avec les autres membres du groupe pour savoir s’ils voudraient que je traite de sujets particuliers… C’est assez variable !
Quel sens pourriez-vous mettre dans votre musique ?
T : Comme je disais on n’a pas vraiment de message fort à faire passer, de choses à dénoncer sur la société ou autre, pas de gros malheur à rencontrer. On essaie de transmettre ce qui nous plaît en jouant et ce qui nous plaît c’est de faire de la musique. C’est tout ce bonheur, on aime voir la foule s’agité ! On n’a pas de message révolutionnaire c’est plus de la joie et de la bonne humeur.
M : Oui voilà, de l’énergie, de la fête aussi.
Pour vous, est-ce-que participer au « Festolérance » ça représente des convictions citoyennes ?
T : D’un certain côté oui parce que l’entrée coûte neuf euro mais aucuns artistes n’est rémunéré tous les fond sont reversés à l’orphelinat de la SNCF et une autre association caritative humanitaire. Pour nous ça nous fait plaisir de jouer pour quelque chose de concret, jouer dans les bars c’est autre chose… Sans donné de l’argent on peut les aider et ça nous plaît.
M : Oui bien sûr, toutes les conditions étaient réunis pour qu’on puisse aller là-bas, c’était pour nous une opportunité tout en jouant pour une bonne cause alors oui. Et puis on nous a dit qu’on nous donnera du punch alors bon ! (rires) C’est rares qu’on puisse jouer pour des causes précises, bon on a déjà joué pour le Téléthon aussi mais voilà c’est plutôt cool.
Comment vous sentez vous avant de rentrer sur scène ?
M : Franchement, assez détendu. Avant j’avais plus le trac mais plus on joue moins je l’ai. A force de jouer on prend de l’assurance je trouve.
T : Ah non !! Moi le jour où j’ai plus le tract avant de rentrer sur scène j’arrête la musique je crois !
R : Oui ça dépend des circonstances, des événements qui nous accueil. Je pense que ce soir je vais avoir le trac.
M : Oui pour un festival c’est vrai que ça va peut-être commencer à monter !

 

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